Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Du reste, comme chaque année, il nous faut faire un petit rappel, le 8 mars n’est pas la journée d’la femme mais la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Mais cette égalité est loin d’être effective.

Pour la FSU, la cause des femmes n’est ni secondaire, ni une opération de communication. Elle exige une volonté politique, des moyens humains comme financiers mais aussi des sanctions contre tous ceux qui ne respectent pas l’égalité professionnelle.

Les femmes représentent 62 % des agent-es de la Fonction publique. La FSU dénonce les mesures comme le gel de la valeur du point d’indice ou le décalage du calendrier PPCR qui, au-delà de l’injustice qu’elles représentent pour l’ensemble des fonctionnaires, sont particulièrement préjudiciables aux femmes.

La FSU demande que tous les ministères et toutes les collectivités locales fassent preuve d’une politique volontariste et s’emparent réellement du protocole « égalité professionnelle » dans la Fonction publique du 8 mars 2013 pour remédier aux situations d’inégalité qui persistent.

Les violences sexistes et sexuelles au travail sont inacceptables et ont des impacts conséquents sur la santé physique et mentale des victimes et sur leur carrière professionnelle. Les dernières études révèlent que la Fonction publique n’est pas épargnée. La FSU exige un plan d’ampleur et des moyens humains et financiers fléchés pour lutter contre toutes les formes de violence.

Il est aussi urgent de mettre en place des dispositifs de prévention. La lutte contre les stéréotypes de genre toujours persistants dans les médias, à l’école, dans la vie publique et privée doit être un objectif prioritaire. Des modules de formations initiale et continue doivent être initiés pour l’ensemble des personnels.

Pour la FSU, la garantie de services publics pour toutes et tous sur l’ensemble des territoires, de la petite enfance à la perte d’autonomie est aussi un moyen pour accéder à l’émancipation des femmes et à l’égalité.

Pour cette journée, le 8 mars, la FSU 14 informe que nos camarades de l’UNEF organisent une conférence sur les droits des femmes en amphi Tocqueville (campus 1) de 18h à 20h avec la présence notamment Isabelle Attard (ancienne Députée du Calvados).

Le dimanche 11 mars, le Collectif Pour Les Droits Des Femmes 14 propose une conférence gesticulée de Noémie Moutel : « Tu t’enfanteras dans la douleur…? Physiologie, spiritualité et émancipation féministes » à partir de 15h30 à la MJC de Venoix (18 av. des Chevaliers à Caen.)