Dans ce tourbillon des réformes, le second degré est particulièrement mal loti : suppressions de postes qui pèsent sur la préparation de la rentrée 2018, menace d’un éclatement des formations en lycée, refonte des services des enseignants. La mise en place de la plateforme « Parcoursup » dans les lycées et universités engendre de l’inquiétude chez les personnels et les familles. La procédure d’émission des vœux et d’affectation, outre sa complexité, risque de bloquer l’accès aux formations de leur choix pour de nombreux jeunes.
Actions au mois de févier
La FSU estime que la gravité des attaques touchant le second degré rendait nécessaire de mener des actions fortes dès février.
En effet, la sortie du rapport Mathiot sur le lycée le 24 janvier représente une vraie menace au travers de ses préconisations sur la formation des élèves et les services des professeurs, sur sa volonté de confier l’orientation aux Régions. Très vite, le 14 février, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer présentera son projet définitif de réforme du baccalauréat en Conseil des ministres. S’ajoutent à cela de désastreuses dotations pour la rentrée 2018.
Autant de raisons qui nécessitent une réaction forte de tous les personnels. Il s’agit de construire un mouvement fort et durable dans l’Éducation.
Le 1er février, à l’appel des organisations étudiantes et lycéennes UNEF, UNL, SGL, de la FSU, FO, CGT, Solidaires, des assemblées générales dans les établissements et les universités se sont tenues sur la question de l’accès à l’enseignement supérieur et de la réforme du lycée.
Le 6 février, à l’appel du Snes-Fsu, Snep-Fsu, Snuep-Fsu, CGT Educ’action et Sud Éducation a été une première journée d’action et de grève dans le second degré contre la réforme des lycées impliquant une déstructuration des enseignements et une dégradation des conditions de travail des personnels.
Ce mouvement est à mener à se poursuivre et à se renforcer.