Dimanche 9 juin, dans le cadre des élections européennes, l’extrême-droite est arrivée en tête en France avec près de 40% des voix.
Quelques minutes après les premiers résultats, Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale, rendant possible la prise de pouvoir de l’extrême-droite dès le 7 juillet prochain.
Nous sommes à un moment charnière, de bascule, de recul des droits et de danger pour notre démocratie.
Au-delà de son programme raciste, sexiste, xénophobe, le FN/RN et ses alliés sont un véritable poison pour les salarié·s, retraité·s, privé·s d’emploi …
En France les positions du FN/RN le démontrent : vote contre l’augmentation du SMIC, contre l’indexation des salaires sur l’inflation, refus d’augmenter le budget des services publics (hôpital, pompiers, éducation, sécurité, etc.), volonté de privatisations, casse du droit du travail et des conventions collectives, défense de la PAC qui détruit la paysannerie…
Partout où l’extrême droite est arrivée au pouvoir les premières victimes ont été les femmes, les travailleurs et travailleuses, et bien sûr les minorités en appliquant des réformes mortifères.
Face à ce risque majeur, nos organisations syndicales ont pris leurs responsabilités, tout comme les forces politiques de gauche, qui ont décidé de construire un nouveau Front Populaire. L’heure est donc à la mobilisation sociale pour construire ensemble une alternative sociale, écologique, pour la paix.
La victoire du FN/RN et de ses satellites (Reconquête, certains LR, DLF, etc.) n’est pas écrite.