À la suite de problèmes d’aspiration, les personnels et les élèves de l’atelier menuiserie du lycée Dumont d’Urville – Laplace de Caen sont soumis à un taux d’empoussièrement très élevé qui met leur santé et, à plus ou moins long terme, leur vie en danger. En effet ces poussières de bois sont hautement cancérigènes au même titre que l’amiante. Neuf personnels ont donc sollicité les membres représentants des personnels du CHSCTA pour alerter sur ce « Danger Grave et Imminent ».
Deux membres du CHSCTA se sont donc rendus sur place, ont effectivement constaté le DGI (Danger Grave et Imminent), et ont cosigné neuf DGI signalés par les personnels. Or, alors que tout a été mené par le CHSCT Académique jusqu’à maintenant (enquête in situ, rédaction du rapport de visite et des mesures à prendre pour lever le danger), la Présidente du CHSCT académique, Madame la Rectrice de l’académie de Caen, a une fois encore décidé que cette situation ne serait pas traitée au niveau académique mais au niveau départemental, par la DSDEN14.
Plus grave encore, alors que les signalements ont été consignés dans le registre DGI le 30 septembre 2022, qu’il y a désaccord sur la partie « échéances » des mesures à prendre. Malgré nos demandes répétées auprès de Mme la Présidente du CHSCT académique, la Rectrice de l’académie de Caen, des personnes ressources SST de l’académie dont l’Inspectrice Santé et Sécurité au Travail, nous n’avons toujours pas de date pour la tenue d’un CHSCT extraordinaire à ce jour (sachant que les textes imposent que ce soit fait dans les 24 heures !). Les personnels et les élèves de l’atelier menuiserie du lycée Dumont d’Urville – Laplace de Caen travaillent donc toujours dans une atmosphère hautement cancérigène.
La FSU dénonce ces conditions de travail inacceptables et ce nouveau refus du Rectorat à gérer la situation.