Nos collègues de Jules Verne à Mondeville seront lundi matin (le 29 mars) dès 7h30 devant la grille du lycée pour poursuivre leur mouvement de lutte et imposer au rectorat de cesser de traiter leurs demandes avec ce mépris insupportable.

Allons manifester notre solidarité, et allons les soutenir lundi de 7h30 à 8h !

 

Communiqué de presse intersyndical de Jules Verne

Une fois de plus les personnels ou enseignants du lycée Jules Verne ont le sentiment d’être méprisés et que l’on ne leur fait pas confiance.

Ils réclament une journée de travail avec l’ensemble des personnels, administratif, de gestion, AED, CPE, infirmières, assistante sociale, PSY-EN et les enseignants, tant le problème est profond. Cette journée a pour but de poser les conditions de reprise des cours. C’est-à-dire un cadre et discours unanime. : « à partir de maintenant, cela ne va plus être possible de …. ». La mesure de ce problème n’est pas entendue ou bien le rectorat n’en prend pas conscience. Mais qu’il fasse confiance aux enseignants qui vivent cette situation au quotidien.

Une première demande est faite d’une journée de travail collectif pour le vendredi 26 mars par les enseignants les mercredi 24 mars. Parce que depuis le lundi 22 mars, où il a été demandé de reprendre les cours dès le lendemain, il n’y a plus de communication avec le rectorat. Cette demande est acceptée sous condition, d’un accord écrit de reprise des cours par les enseignants lundi sans aucune garantie sur les conditions de reprise. Nous avons une proposition d’ordre du jour pour cette journée, mais sans engagements écrits de reprise de leur part. Finalement, toujours un dialogue de sourds, nous avons un refus.

Vendredi matin, une délégation des personnels ont un entretien avec le proviseur par intérim. À l’issue de cet entretien, le sentiment est positif. Il doit faire part de la situation exposée par la délégation, ainsi que notre demande de cette journée au rectorat. Fin de matinée, réponse de la DSDEN, il est proposé deux demi-journées. La première dès lundi matin, puis reprise des cours lundi après-midi. Les enseignants expliquent de nouveau que la journée est nécessaire avec des arguments qui semblent entendus par le proviseur. Dont un, qui est lié au climat du lycée. Si l’on informe les élèves qu’ils n’ont pas cours le matin, beaucoup d’élèves ne seront pas présents l’après-midi. Cela ne sera donc pas productif.

Le proviseur prend note et doit transmettre au rectorat. A 23h39, un mail est transmis. Revirement de situation, plus de demi-journées, il est demandé de prendre les élèves dès la première heure avec lecture d’un courrier de recadrage aux élèves rédiger par le proviseur. Donc sans en avoir discuté avec la communauté du lycée. Pourtant depuis le début de cet incident, est revenu parmi les discours : « nous devons travailler ensemble ». Mais de qui se moque t on ?

Les enseignants du lycée Jules Verne, ne veulent qu’une seule chose. Retrouver leurs élèves ! Mais pas dans n’importe quelles conditions. Si les élèves n’ont toujours pas repris les cours, le rectorat en est responsable. S’il avait été à l’écoute des personnels dès le lundi 22 mars, les cours auraient pu certainement reprendre dès le jeudi 25 mars. Que de temps perdu ! Serions-nous dans la défiance ou la crise d’autorité ?