Le 19 décembre le CTM (comité technique ministériel) annoncera les suppressions de postes par académie et le CSE (conseil supérieur de l’éducation) se prononcera sur les nouveaux programmes de lycée. Cette journée doit permettre d’opposer au discours du ministère la détermination des personnels de l’Education nationale.

Tou.t.e.s au rectorat mercredi 19 à 14 heures 30 pour une autre rentrée 2019 !

En refusant de répondre à l’urgence sociale qui demande de revaloriser les salaires et les minimas sociaux ou en rétablissant l’ISF, le gouvernement s’apprête à réduire dans une loi rectificative les moyens pour les services publics, seules richesses de ceux qui n’en ont pas.

Les annonces du chef de l’État lundi soir ne seront financées en effet que sur le budget de l’état et de la protection sociale. Nul doute que l’Éducation Nationale va connaître un nouveau tour de vis pour la rentrée 2019. Le Sénat a déjà montré l’exemple en adoptant un amendement (non repris à cette heure par le gouvernement) pour passer de 1 à 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie au 01/2019 et en alourdissant la facture des suppressions de postes.

Concernant la jeunesse et les questions d’Éducation et de formation, le Président a considéré que les politiques en cours répondaient aux exigences. Or, les jeunes sont aujourd’hui mobilisés pour des perspectives d’avenir meilleures que celles promises avec les réformes actuelles (réforme du lycée, Parcours Sup…). Des réformes qui remettent en cause la professionnalité des enseignant-es , leurs conditions de travail et celles d’apprentissage de leurs élèves. Le refus du ministre de recevoir les organisations de la jeunesse comme d’ouvrir la porte aux négociations s’explique avant tout par les économies demandées à l’Éducation que le gouvernement entend bien réaliser !