Pour la journée internationale de lutte pour les droits des travailleur-e-s, et non la fête du travail pétainiste, la mobilisation a été plus forte que les années précédentes.
En effet, plus de 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Caen, à l’appel de la CGT, de la FSU, de Solidaires, de l’UNEF et de l’UNL-SD. En comparaison, l’année dernière en 2017, dans un contexte électoral pourtant inquiétant, avec l’extrême droite qualifiée au second tour de la Présidentielle, la manifestation n’avait réuni qu’un peu plus d’un millier de personnes. Ce Premier mai a donc été combatif, une journée où toutes les luttes actuelles ont pu s’exprimer.
A cette occasion, la FSU, avec la CGT, Solidaires, l’UNEF et l’UNL-SD a réaffirmé sa solidarité avec toutes et tous les salarié-es qui dans le monde luttent pour leurs droits et les libertés syndicales.
Nous avons rappelé la nécessité d’améliorer les conditions de vie, de salaires et de pensions, de toutes et tous les salarié-es et retraité-es, à lutter contre toutes les formes de précarité.
Nous dénonçons ce gouvernement qui au lieu de développer et de conforter notre modèle social, le détruit méthodiquement. Nous dénonçons l’abandon à travers Parcoursup, la réforme du Bac et du lycée de toute ambition de démocratisation du système éducatif.
Les services publics sont essentiels à la cohésion sociale et participent à la justice sociale. Ils sont aujourd’hui la cible de la politique néo-libérale du gouvernement. Les mobilisations des cheminots, des retraité-es, des fonctionnaires, mais aussi dans les Ehpad. en témoignent.
Nous appelons toutes et tous les agent-es de la Fonction publique à se mobiliser le 22 mai prochain pour s’opposer au projet du gouvernement qui vise à affaiblir le dialogue social, remettre en cause le statut, externaliser des missions et pour exiger la reconnaissance de leur travail et une amélioration de leur pouvoir d’achat.