Dans le cadre de la campagne Stop Dublin, l’assemblée locale des Etats Généraux des Migrations organise une flash mob le samedi 25 mai à 15h00, place Bouchard à Caen. Cette mobilisation a pour but de dénoncer le règlement Dublin, véritable machine infernale de l’asile européen, à la veille des élections européennes. Le collectif inter organisations pour les droits des étrangers dont est membre la FSU soutient cette initiative.

Texte national :

La campagne Stop Dublin appelle à manifester dans les villes d’Europe le samedi 25 mai, à la veille du vote des élections européennes.
• Pour l’abrogation du règlement Dublin
• Pour la liberté du choix du pays d’accueil des demandeurs d’asile.

STOP DUBLIN Campaign est une initiative européenne de citoyens solidaires engagés quotidiennement auprès des demandeurs d’asile, portée en France par la Coordination Française du Droit d’Asile – CFDA, le Collectif pour une Nation Refuge – CNR, et les Etats Généraux des Migrations –EGM.

Elle est le fruit d’un constat d’impuissance face aux dérives de la procédure Dublin, et de la généralisation de l’application de cette procédure aux demandeurs d’asile. Ces derniers sont transférés d’un Etat européen à l’autre en vertu de ce règlement, sans prise en compte de leur choix. Cette procédure, non seulement dysfonctionnelle, expose les demandeurs à un déni du droit d’asile.

Soumis à cette procédure, les demandeurs d’asile « dublinés » font face à une insécurité qui peut avoir des conséquences physiques et psychologiques sévères. Ceux qui soutiennent les personnes dublinées sont témoins de situations de plus en plus fréquentes de détresse extrême et sont démunis face au durcissement législatifs ou institutionnels qui empêchent les dublinés d’accéder à leurs droits.

La procédure Dublin est une machine à expulser, une machine pour précariser et mettre les personnes en danger, en les empêchant sur le long terme à déposer l’asile en France. C’est une machine d’expulsion déguisée (via expulsion vers pays tiers européen qui renvoie vers le pays d’origine) vers des pays dits « à risque ».